J’ai eu le plaisir d’interviewer Cécile Guillot, auteure, dont le dernier roman Tribulations d’une gothique amoureuse est paru le 1 er décembre
Présentation (age, prenom, occupation professionnelle,…)
Je m’appelle Cécile, j’ai 33 ans et je suis auteur et éditrice.
D’ou te viens la passion d’écrire ? Quand as tu commencé à écrire et pourquoi ?
J’ai toujours adoré lire. L’envie d’écrire et d’inventer mes propres histoires n’était pas loin, mais je pensais en être incapable. Et puis, un jour, j’ai décidé de me lancer en participant à un appel à textes. Je voyais ce concours comme un bon exercice et finalement, ma nouvelle a été retenue par l’éditeur. J’ai donc décidé de continuer d’écrire…
Quelles sont tes sources d’inspiration majeures ? Quels sont tes écrivains préférés ?
Je m’inspire de la vie de tous les jours, des gens que je croise au quotidien, mais aussi de la nature, ses paysages, ses cycles et ses saisons… Mon auteur préféré est Marion Zimmer Bradley et j’apprécie également la plume de Mélanie Fazi, Anya Allyn, ou les vieux Virginia Andrews.
Est ce qu’il se cache des parts d’auto biographie dans Les tribulations d’une gothique amoureuse?
C’est un mélange de personnages inspirés de gens existants, d’anecdotes vécues par moi ou par des proches… Globalement Lily a les mêmes goûts que moi, mais je suis loin d’avoir son caractère bien trempé et sa vie sentimentale compliquée !
Combien de temps as tu mis pour écrire ce livre ?
Environ 9 mois.
As tu d’autres projets de livres ?
Oui bien sûr ! Je vais continuer l’écriture d’un roman fantastique gothique intitulé Tragic Circus. J’ai aussi un projet d’écriture à quatre mains. Et puis d’autres projets encore, bien rangés dans un coin de ma tête…
Quelles sont tes prochaines sorties ?
Au mois de mai, je sortirai un recueil de nouvelles spin-off issues de l’univers de ma trilogie fantastique Fille d’Hécate et au mois d’octobre, c’est un roman jeunesse qui sera publié.
Pratiques tu d’autres formes d’arts ?
J’adore toutes les activités artistiques et créatives. En ce moment, je m’adonne à la photographie et je m’initie à la couture.
Comment t’es venu l’idée de créer ta maison d’éditions « Le chat noir » et pourquoi l’as tu fait ?
A l’époque, mon éditeur avait fermé et il m’a fallu trouver une solution pour une anthologie que j’avais dirigée. Ayant été bénévole pendant un petit moment, je savais comment le monde de la petite édition marchait, alors je me suis lancée avec pour seule projet de monter une petite association. Aujourd’hui Le chat noir est une société et mon travail à temps plein et j’en suis très heureuse.
Comment appréhendes tu le contact avec le public ?
C’est toujours très intéressant et enrichissant de discuter avec ses lecteurs. Je suis assez timide, mais j’apprécie quand même beaucoup ces échanges.
Fais tu attention aux critiques littéraires ?
Oui, toute critique, du moment qu’elle est argumentée, est bonne à prendre. Cela permet de progresser et il est toujours bon de se remettre en question.
Quelle est ta relation avec le monde gothique ?
J’adore la littérature gothique (au sens classique du terme) et je m’intéresse beaucoup à toute la culture gothique moderne (cinéma, musique, arts visuels, mode,…). Par contre, je ne me définis pas comme gothique car mes gouts sont trop larges pour ne se limiter qu’à cela et puis je n’aime pas trop les étiquettes…
Es tu intéressée par le monde des modifications corporelles ( tatouages et piercings)?En arbores tu ?
Je trouve que certains tatouages sont des œuvres d’art mais je me contente de les admirer sur les autres. Je n’aime pas le côté « à vie » du tatouage et je suis bien trop douillette pour me lancer dans des modifications corporelles ! (rire