Helen Keller

C’est en faisant du tri dans mes articles et interviews en attente, que je me suis rendue compte, que ça doit bien faire un an ou deux que j’avais commencée cet article sur Helen Keller.

Je ne me rappelle plus comment j’ai connue cette personne, au détour d’une lecture peut être ?

Mais j’ai eu envie de vous parler de cette femme que j’adore, et qui m’inspire beaucoup.

Helen Adams Keller,née le 27 juin 1880 et décédée le 1er juin 1968, était une auteure américaine, défenseure des droits des personnes handicapées.
Elle perd l’usage de la vue et de l’ouïe étant bébé, elle utilise des signes pour communiquer jusqu’à l’age de sept ans, age ou elle rencontre Anne Sullivan, sa professeure, qui lui apprend le langage, à lire et à écrire. Apres une scolarité dans des écoles pour personnes valides et des établissements spécialisées, elle va au Radcliffe College de l’université d’Harvard, et devient la première sourde aveugle à être diplômée en Arts

Elle naît le 27 juin 1880 à Tuscumbia en Alabama. Son père a travaillé de nombreuses années comme éditeur du North Alabamian de Tuscumbia, et a servi dans l’Armée confédérée. Avant la guerre de Sécession, sa famille faisait partie des familles ayant des esclaves, mais a perdu ce statut après la guerre.

A 19 mois, elle attrape une maladie inconnue, decrite par les médécins comme  » une congestion de l’estomac et du cerveau ». Aujourd’hui, on pense que ça aurait pu etre la méningite. Cette maladie l’a laissé sourde et aveugle

Tout au long de son enfance, elle inventera plus de 60 signes afin de pouvoir communiquer avec sa famille, et pouvait distinguer la variation de chacune de leur démarche. En 1886, sa mère inspirée par l’histoire de Laura Bridgman, une femme sourde et aveugle dans les American Notes de Charles Dickens, convainc son père et Helen de consulter un médecin spécialiste des yeux, des oreilles, du nez et de la gorge à Baltimore,. Le médecin leur conseille Alexander Graham Bell, qui travaillait avec des enfants sourds. Bell leur conseille l’Institut Perkins pour aveugles, et c’est dans cette institution que Helen rencontra Anne Sullivan, et elle devint son institutrice.

Des l’arrivée de Sullivan chez les Keller, elle apprend à Helen à signer des lettres dans la paume d’une main, mais Helen a beaucoup de difficultés à comprendre que chaque objet a un mot associé pour l’identifier.

Enfant, elle pouvait sembler isoler mais restée tout de même très proche du monde extérieur : elle pouvait notamment apprécier la musique en ressentant le rythme, et avait une forte connexion avec les animaux en les touchant. Il lui a fallu plus de temps que les autres enfants pour apprendre à parler, mais elle avait une voix.

Déterminée à communiquer avec les autres aussi conventionnellement que possible, Keller appris a parler et fit de nombreux discours tout au long de sa vie. Elle appris à entendre les autres en utilisant la méthode Tadoma ( elle utilisait ses doigts pour sentir les levres et la gorge de sa.on onterlocuteur.trice) . Elle utilisait aussi le braille et la méthode d’épeler des mots dans la paume de mains pour communiquer. Juste après la première guerre mondiale, avec l’aide du Quartet Zoellner, elle a découvert qu’en plaçant ses doigts sur une table résonante, elle pouvait entendre la musique qui était joué à coté.

De 1924 à 1968, elle travaille pour l’American Foundation for the Blind ( AFB) . Pendant cette période, elle fait des tournées aux Etats Unis et dans 35 pays pour défendre les droits des personnes aveugles et malvoyantes.

Elle a également été une auteure prolifique, écrivant 14 livres et des centaines de discours et d’essais, sur des sujets aussi divers que les animaux à Gandhi. Son premier roman The Frost King, qu’elle a écrit à lage de 11 ans a été largement inspirée par The Frist Fairies de Margaret Canby, à cause d’une cryptomnesia ( on lui a lu l’histoire mais elle l’avait oublié tandis que le souvenir de l’histoire est restée dans son subconscient)

A 22 ans, elle publie son autobiographie The Story of my life, avec l’aide de Mary Sullivan et de son mari John Macy. Elle y raconte sa vie jusqu’a ses 21 ans, qu’elle a écrit pendant son séjour à l’université. Ce livre rend célèbre sa manière d’apprendre, et sa vie avec Anna Sullivan, a été adaptée en pièce par William Gibson, mais aussi en film sous le titre The Miracle Worker.

En 1907, elle écrit un article dans lequel elle dit que beaucoup de cas d’enfants aveugles pourraient être évité si on nettoyait mieux les yeux des bébés, ce qui peut paraître anodin aujourd’hui, mais n’était pas du tout courant à l’époque. Cette mesure fut adoptée petit à petit, notamment grâce à cet article.

En 1908, dans The World I love in, elle donne à voir sa façon de voir le monde à ses lecteur.trice.s, puis elle publie, Out of the dark, une série d’essais sur le socialisme en 1913

Son autobiographie spirituelle My religion qui parait en 1927, puis révisée en 1994, et republié sous le titre Light in my darkness. Elle y défend les enseignements d’Emanuel Swedenborg, un théologien chrétien qui donnait une interprétation spirituelle à la Bible et pensait que le Christ était déjà revenu sur Terre.


Elle n’a jamais cessé de se battre pour les personnes porteuses de handicaps, le droit de vote des femmes, les droits du travail, et la paix mondiale. En 1909, elle devient membre du parti socialiste d’Amérique, et a été une des membres fondatrices de l’American Civil Liberties Union, en 1920. Tout au long de sa vie, elle rencontrera les présidents des Etats Unis, et sera amie avec des célébrités tels que Alexander Graham Bell, Charlie Chaplin ou encore Mark Twain.
Elle a soutenu Eugene V Debs dans chacune de ses candidatures à la présidentielle, et elle était socialiste avant même de lire Progress and poverty d’Henry George, qui fut une révélation pour elle.

Elle devient mondialement connue comme conférencière et autrice, défendant les droits des personnes porteuses de handicaps, et de nombreuses autres causes, elle a voyagée dans plus de 25 pays différents pour faire des discours sur les conditions de vie des personnes sourdes. Elle a été une suffragiste, une pacifiste, une socialiste radicale, elle était pour le contrôle des naissances, et une opposante à Woodrow Wilson. Elle a fondée en 1915 avec George A. Kessler la Helen Keller International, dédiée à la recherche dans des domaines comme la vision, la nutrition ou la santé. En 1916, elle fait un don à la NAACP, une organisation de lutte pour les droits des personnes afro-américaines.

Keller, qui pensait que les pauvres l’étaient à cause de oppression industrielle, voulait que les enfants nés dans des familles pauvres puissent avoir les mêmes opportunités dont elle a pu profité.

Toutefois, tout n’est pas rose concernant ses idées, en effet, elle était partisane des théories eugénistes qui voudraient tuer un bébé si les parents le savaient porteur de maladies trop handicapantes, et elle était contre la prostitution et considérée la syphilis comme une maladie honteuse.

A partir de 1961, Keller fait une série d’attaques qui font qu’elle passera les dernières années de sa ie chez elle. Le 14 septembre 1964, le président Johnson lui remet la médaille présidentielle de la liberté, et elle est élue en 1965 au National Women’s Hall of Fame.

Elle meurt dans son sommeil le 1er juin 1968, quelques semaines avant son 88eme anniversaire

Les archives d’Helen Keller qui appartenait à la American Foundation for the blind ont été perdues pendant les attaques du 11 septembre 2001.

Cette femme est une battante, une grande source d’inspiration pour moi, meme si nos points de vues divergent sur quelques aspects. Je pense qu’il est important de la connaitre.

Publicité

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s