Medusa MA

Je fais cette interview en collaboration avec Model Art, une ancienne agence de modeles avec laquelle j’ai déjà travaillé par le passé… Ça fait toujours plaisir qu’on vienne me demander d’interviewer une modèle, c’est comme ça que je sais que le travail paye.

Peux tu te présenter ? ( nom, âge, études, emploi)
Je m’appelle Maëva j’ai 23 ans. J’habite dans une ville du Lot où j’ai grandi et fait mes études dans le milieu du service à la personne. Aujourd’hui je travaille comme perceuse dans un shop.
Comment as tu commencé le modelling ?
J’ai commencé par curiosité avec un photographe toulousain. Je n’avais pas trop aimé au départ, c’est seulement en 2018 que j’ai pris ça au sérieux.
Qu’est-ce qui t’a donné envie ?
Le fait d’être dans le milieu de la photo, le fait de photographier des gens m’a donné envie d’essayer d’être de l’autre côté de l’objectif.
Est ce que ca a été une bonne expérience ?
Au départ non car je ne savais pas poser et je me détestais. Maintenant c’est devenu ma force, grâce à ça je m’apprécie et je me vois différemment.
Combien as-tu de tatouages et de piercings ? Souhaites-tu en faite d’autres ? Ont-ils une signification pour toi ?
J’ai 11 tatouages et 9 piercings.
Mes tatouages ont toujours une signification pour moi-même, minime… J’en fait surtout pour le côté esthétique mais il y a toujours une part de ma personnalité dedans.
J’ai encore plein de projet qui commenceront en 2019, à suivre…
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Photo prise par Frédéric Blandais
Que t’as apporté le modelling ?
La confiance en moi et de bonnes rencontres.
Pourquoi vouloir être une Suicide Girl ?
J’ai toujours aimé le côté sexy et provocateur qu’il peut y avoir dans la photo. Suicide Girl est l’idéal pour ça alors je me suis dis pourquoi pas !
D’ailleurs comment ça se passe pour en devenir une ?
Ce n’est pas bien compliqué, il suffit de s’inscrire sur le site et proposer un set photo. A partir de là on est Hopeful. Si le set est acheté pas la société Suicide Girl on devient Suicide Girl.
Te définis-tu comme “alternative” ? Pourquoi ? Pourquoi pas ?
J’avoue que je ne sais pas trop comment me définir, je préfère ne pas y mettre de nom.
As-tudéja subi quelque forme de discrimination/moqueries/insultes/catfish/harcèlement que ce soit à cause de tes tatouages ou piercings ?
Il y a toujours des gens qui se permettent de dire ce qu’ils pensent de notre façon de faire comme si notre vie dépend d’eux. J’ai déjà croisé des personnes qui disaient que c’était moche sans que je leur adresse la parole.
Heureusement des gens viennent me voir parfois pour me dire que je suis très jolie comme ça.
 Quelle est ta vision de la nudité ? A-t’elle évoluée à travers le temps ?
La nudité est la base de l’être humain, la nudité est la preuve que nous sommes tous égaux. On la voit plus fréquemment mais je n’ai pas l’impression qu’elle a plus évoluée qu’avant, il y a encore trop de censure sur les réalisation artistique et c’est bien dommage.
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Photo de Philogone
Quels conseils donnerais tu aux jeunes femmes qui souhaitent se lancer en tant que modèle ?
Le principal conseil est de faire attention car il y a beaucoup de « faux »tographes dans le milieu, sinon je leur dirais de bien étudier le travail des photographes et de se sentir belle sur chaque travaux afin qu’elles puissent évoluer.
Si tu as envie, peux-tu me partager des anecdotes qu’elles soient amusantes, loufoques, ou que ce soit ton meilleur ou ton pire souvenir de shooting ?
Il m’est arrivé quelque chose d’amusant il y a peu de temps. J’étais impatiente de faire le Shooting, j’avais 1h30 de route je m’étais bien préparée, je m’étais levée tôt pour qu’au final je me trompe de date, le Shooting était prévu le lendemain.
Te définis-tu comme féministe ?
Ne jamais parler mal de la femme et de ses droits devant moi. Je ne suis pas extrémiste mais je défends les femmes très souvent.
Pratiques-tu d’autres formes d’art ?
A part la photographie en tant que photographe non.
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Photo par Sébastien Loubet
Pourquoi cette passion pour les reptiles ?
J’ai toujours été passionnée des animaux. J’ai eu l’occasion d’avoir un serpent un jour alors je n’ai pas hésité pour l’adopter, depuis j’en ai 7 ! (rires)
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Photo de Titchia
Si tu pouvais travailler avec n’importe quel photographe dans le monde, qui choisirais-tu ?
J’avoue ne pas connaître tous les grands photographes, honte à moi. Mais j’admire depuis longtemps Sylvio Testa.
Peux-tu me donner le nom de modèles et de photographes dont tu suis et apprécies le travail ?
Pour les modèles j’aime énormément Ceriz Vodka. Pour les photographes il y en a beaucoup que j’apprécie, je ne pourrais dire toute la liste.
Quels sont tes projets pour 2019 ?
Mes principaux projets 2019 et de me perfectionner dans la photo, être d’avantage tatouée, apprendre le tissu aérien et pouvoir commencer à travailler en convention tatouage !

 

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Les photos appartiennent à Jonathan Aubry, Titchia, PJ Garcia, Laurent Ringeval, Jaholive, Philogone, Yann Corneille, Frédéric BlandaisFlorian Pascual et Sébastien Loubet

Une réflexion sur “Medusa MA

  1. Qu’est qu’une féministe en fait ? Je suis Celte et dans ma culture, homme et femme a son rôle mais chacun doit pouvoir remplacer l’autre. Par exemple, c’est celui qui a plus de compétences qui gère les biens, même si le couple est marié.
    On parle de féminin sacré. Peux-tu m’expliquer ?
    J’adore ces photos. Surtout celle avec les serpents. Quand j’étais petite, je jouais avec les serpents du propriétaire. C’est surprenant d’affection.
    Je n’ai ni tatouage ni piercing. J’ai assez de cicatrices. Ma fille en a deux que je trouve très beaux.
    Belle interview, merci.

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